Cinq collectivités franciliennes récompensées pour la première édition du Trophée des communes pour la rénovation énergétique
Boussy-Saint-Antoine (91), Chevilly-Larue (94), Nanterre (92), Paris Terres d'Envol (93) et Saint-Michel-sur-Orge (91)sont les lauréats du premier Trophée des communes pour la rénovation énergétique.
Ces cinq collectivités franciliennes sont à n’en pas douter des « catalyseurs de changement » et c’est bien leur engagement en faveur de la rénovation énergétique sur leur patrimoine bâti (public, social ou privé) qui a été salué par le jury.
Ce mercredi 18 novembre, l’AREC Île-de-France, Île-de-France Énergies et l’Association des Maires d’Île-de-France (AMIF) leur ont remis, les prix de la 1ère édition du Trophée des Communes pour la rénovation énergétique lors d’une cérémonie entièrement virtuelle.
Didier Dousset, président du directoire de l’AREC IDF, a précisé en ouverture de la cérémonie que cette première édition s’inscrivait dans une démarche plus globale de mobilisation des communes pour la rénovation énergétique, « l’objectif est de valoriser les bonnes pratiques franciliennes et de récompenser les collectivités qui ont porté des projets ambitieux et reproductibles. »
Les lauréats 2020 de la 1ère édition du Trophée des communes pour la rénovation énergétique
Lauréat de la catégorie « - de 10 000 habitants » : Boussy-Saint-Antoine (Essonne)
Aurélie Lecuyer, adjointe au maire à Boussy-Saint-Antoine, a reçu le Trophée au nom du maire Romain Colas. Elle a exprimé sa fierté de recevoir le prix de la catégorie « - de 10 000 habitants » de cette première édition des Trophées. « C’est un projet ambitieux pour une commune de notre taille (7500 habitants) à la fois écologique ET solidaire. Le gymnase que nous avons rénové datait des années 1970 et les problématiques à résoudre étaient nombreuses (…) les résultats sont satisfaisants avec une réduction des dépenses énergétiques de 40%. »
Lauréat de la catégorie « + de 10 000 habitants » : Chevilly-Larue (Val-de-Marne)
Stéphanie Daumin, maire de Chevilly-Larue, a indiqué qu’il s’agissait d’un projet de longue haleine qui avait nécessité de nombreux efforts pour harmoniser les ambitions et les exigences environnementales. « Nous avons identifié une école maternelle d’application qui porte un projet pédagogique très ambitieux mais les locaux ne sont pas très performants d’un point de vue énergétique. Le projet que nous avons présenté s’inscrit dans le projet pédagogique et nous a permis de faire baisser les coûts de consommation de 56% soit 11 000€ par an. »
Lauréat de la catégorie « + de 30 000 habitants » : Nanterre (Hauts-de-Seine)
Patrick Jarry, maire de Nanterre, a expliqué que la ville s’était très tôt préoccupée de la conversion énergétique de ses bâtiments publics puisqu’elle en possède plus de 400 000m2. « La rénovation de l’école qui fait partie des quartiers en politique de la ville nous a aussi permis d’en améliorer la fonctionnalité. Nous sommes très heureux d’avoir été retenu, ça nous encourage à continuer dans cette voie pour faire de Nanterre une ville phare dans ce domaine. »
Lauréat de la catégorie « Intercommunalités » : Paris Terres d’Envol (Seine-Saint-Denis)
Paris Terres d’Envol est récompensé pour sa démarche de Programme d’intérêt général (PIG) de lutte contre la précarité énergétique qui a permis de rénover 500 logements de l’habitat pavillonnaire entre 2016 et 2018 avec un gain énergétique moyen important de 40% pour les opérations réalisées. Micael Vaz, vice-président de l’EPCI Terre d’envol, a souligné qu’il s’agissait de la première initiative menée avec l’ensemble des huit maires de l’agglomération, « il y avait un vrai problème de vieillissement qui nécessitait une action d’envergure allant de la définition du projet aux subventions. »
Lauréat de la catégorie « coup de cœur du jury » : Saint-Michel-sur-Orge (Essonne)
Saint-Michel-sur-Orge a présenté le dispositif de Convention Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) pour le quartier du Bois des Roches (plus de 9000 habitants), avec deux axes : réhabilitation du patrimoine bâti et verdissement du réseau de chaleur. Sophie Rigault, maire de Saint-Michel-sur-Orge, a exprimé sa fierté d’avoir reçu le trophée « coup de cœur » pour une action « inspirante » mais « c’est aussi quelque chose qui nous engage à aller plus loin, c’est un prix pour partager (…) Nous avons candidaté en faisant un focus sur un quartier de 3 500 logements dont 80% ont été construits avant la première réglementation thermique. »
Jean-Philippe Dugoin-Clément, en tant que vice-président de la région Île-de-France en charge de l’environnement et du développement durable, a eu le mot de la fin pour remercier les candidats et les lauréats de cette première édition d’avoir eu le courage « d’essuyer les plâtres (…) Tous ensemble, nous devons faire mieux sur les questions énergétiques et notamment au profit des plus démunis. (…) Le succès de ce premier Trophée doit tous nous encourager à renouveler ce partenariat l’année prochaine. »
Composition des membres du jury : Association des Maires d’Île-de-France (AMIF), Île-de-France Énergies, AREC Île-de-France,
Et de ses partenaires :
Région Île-de-France, ADEME Île-de-France, Banque des Territoires, Soliha, Fédération Française du Bâtiment du Grand Paris, Rénoactif, Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), Ekopolis, Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA).