L'actualité du ROSE : une approche complémentaire pour calculer l'impact des transports routiers
En 2015, le secteur des transports routiers représente 21 % des consommations énergétiques franciliennes et plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Les consommations énergétiques et les émissions de GES générées par les déplacements routiers sont à ce jour comptabilisées selon une approche cadastrale (attendu réglementaire pour les diagnostics PCAET), c’est-à-dire qu’elles sont attribuées proportionnellement aux territoires traversés. Cette approche rend donc compte des émissions de GES là où elles sont produites en tout point du territoire.
Le groupe de travail Transports du ROSE, co-piloté par Île-de-France Mobilités, Airparif et L’Institut Paris Region, a développé une méthodologie complémentaire à la précédente, qui consiste à attribuer les consommations énergétiques et les émissions de GES des déplacements routiers aux territoires de destination des déplacements, et non pas aux territoires traversés. Cette approche permet d’identifier les principaux territoires générateurs de déplacements pour lesquels il serait pertinent d’investiguer les leviers mobilisables pour diminuer l’impact des déplacements.
Ces données seront disponibles dès la rentrée sur demande auprès du ROSE.
Pour rappel, les données énergie-climat du ROSE sont disponibles à travers son outil dédié : ENERGIF. Il est également possible d’obtenir des données complémentaires territorialisées, ainsi qu’un accompagnement personnalisé, en se rapprochant de l’AREC.